Le point sur les licences de pêche
La crise des licences de pêche non obtenues par nos marins pêcheurs boulonnais m' oblige à revenir sans cesse vers le gouvernement afin qu'une action coordonnée soit menée envers le Royaume-Uni. Réunis avec la Ministre de la mer, Annick Girardin, ce premier octobre, nous sommes revenus sur le contenu de l'accord du Brexit et ses articles 496, 502.1 et 502.2, ainsi que sur l'annexe 38.
Plus de 40 réunions ont déjà été menées avec les professionnels de la filière pêche et le ministère, et 40 envois de données adressés à la Commission Européenne. Si des mesures de soutien à la filière, à court et moyen et long terme sont bien prévues, notamment grâce aux 100 millions d'euros du plan de relance, la représentation nationale, le gouvernement français et les marins ne peuvent capituler par un plan de sortie flotte volontaire.
Je souhaite que des mesures de rétorsion puissent être engagées à l'encontre du Royaume-Uni qui refuse la mise en place d'une méthodologie claire et qui a introduit de nouvelles conditions absentes de l'accord de commerce et de coopération. Il nous manque toujours des licences sur les 175 licences françaises définitives demandées concernant le régime des 6-12 milles. Or, nos pêcheurs boulonnais doivent pouvoir continuer à travailler. Leur métier c'est d'être en mer.